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Le vrai probleme de la Constitution
pour l'union europeene Courant XX-e siecle la majorité des pays européens a changé a deux reprises leurs constitutions. Cette pratique qui, sauf deux totalitarismes, le plus souvent ne concernait pas beaucoup la vie quotidienne d'un citoyen moyen, a pour effet que l'opinion publique n'attire pas grande importance aux changements encore d'un de ces actes fondamentaux dans les Etats européens.
Est-ce une réforme du régime ?
Le fond du probleme.
Quelle alternative ?
La réponse du projet de Constitution.
Mécanisme objectif des processus socio-économiques. L'analyse physico-mathématique des processus a déja déchiffré ledit mécanisme et a formulé les criteres formels permettant de déterminer d'une maniere objective et mesurable le potentiel civilisateur de toute doctrine philosophique ou religieuse que soit. Pour rendre disponible a la Convention cet outil indispensable a notre époque d'ITE puissantes, il a été enregistré dans le site Internet de la Convention quatre études (en mars, juin et septembre 2002 et en février 2003), qui en langage de vulgarisation présentent ce savoir incontournable. Cependant, dans toute la législation bruxelloise rédigée non pas par les scientifiques, mais par les fonctionnaires dans l'intéret partisan du matérialisme simpliste (le projet de la Constitution prévoit aussi les relations médiatiques avec la société civile, mais rien avec les institutions scientifiques), il est facile de trouver dans ces textes également non seulement de nombreux désaccords avec les lois physiques, mais de nombreuses erreurs bien connues a sociologie, psychologie, éthique, histoire de cultures, ethnographie, philosophie politique, droit constitutionnel et aux autres sciences classiques.
Erreurs d'un régime politique vétuste.
Origines de la perplexité de la démocratie libérale.
1°. Réalité et sa description. Quand la description (qui est multiple et relative) n'est pas une image fidele de la réalité (qui est unique et seule vraie), comme en sciences exactes acceptant les contraintes imposées par les lois de la physique, la gestion de la société inévitablement introduit dans le processus les perturbations. Ce genre de volontarisme nocif dans sa nature invisible est malheureusement stipulé par la totalité du projet de la Constitution en question, pour donner le pouvoir aux institutions qui cherchent l'inspiration hors de réalité des nations, ce qui d'ailleurs est la définition meme du totalitarisme. Contrairement a l'optimisme de l'article I-44 et d'autres du projet en question, dans le monde de paroles ambiguës il est facile de jouer avec le meme mot positif, qui selon le contexte signifie pour la réalité une notion tres différente (par ex. famille, homme, nationalisme). Ainsi en Union, ou la Constitution veut continuer d'entrer librement de l'étranger les peuples tres différents, qui ont certaines facultés innées (la science le sait déja) essentiellement différentes par rapport aux Européens (par exemple la notion du temps chez certains - voir Turques ou Arabes - n'est pas monochronique qui a permis de créer notre civilisation, mais polychronique, ou encore autre ne permettant pas de constituer la notion de causalité, etc), dont l'introduction avec leur logique incompatible a déja endommagé considérablement la culture européenne, alors ce genre de texte ouvre la voie aux faits accomplis, qui en réalité excluent la progression civilisatrice sur notre continent sans que la pensée traditionnelle sache pourquoi, d'ou la facilité verbale. Ainsi et de plus, continuer d'aspirer les millions d'émigrés veut dire priver les pays en développement les meilleurs fils et filles, les seuls qui peuvent faire progresser la civilisation dans les pays de leur origine. L'analyse des flux d'informations dans la réalité humaine explique pourquoi elles sont des grandeurs non transmissibles sans déformation essentielle, donc pourquoi la démocratie ne peut pas etre pratiquée qu'au niveau d'une nation. Ainsi, pour la gestion des affaires publiques en démocratie les informations respectives doivent etre saisies dans la réalité de cette nation qui a créé l'Etat en considération et qui porte la responsabilité historique de son sort, ce qui ne peut pas etre modifié par aucune convention dans le monde de paroles. Sachant qu'en Europe multinationale, ce n'est pas physiquement réalisable, le choix en faveur d'un Etat fédéral puissant est accompagné en projet par l'absence des liens institutionnels directs entre les parlements nationaux et les institutions de l'Union, ainsi que par les relations directes Union-régions, court-circuitant le pouvoir démocratique des nations. Ceci doit protéger dans l'avenir la pratique de cet organisme supranational contre le glissement vers une forme de confédération des démocraties. Hélas, ce genre d'organisme politique doit etre autoritaire, ce qui confirment déja de nombreux articles du projet de la Constitution. En meme temps, pour exploiter le prestige de la démocratie dans le monde de paroles, ledit projet malgré l'absence de mécanismes respectifs, utilise abondamment mais a tort le vocabulaire de la démocratie et les consultations des projets de documents autoritaires, mais ceci ne change rien dans le fond.
L'article I-5-1 et l'introduction du probleme dit de subsidiarité (dans la démocratie c'est la solution inverse qui s'impose) stipulent clairement l'établissement d'un pouvoir supérieur par rapport aux nations européennes et aux Etats, qui sont obligés par l'art. I-5-2 a la coopération loyale (mais les organes de l'Union ne sont pas obligés de ne pas agir contre l'intéret d'un Etat). De nombreux articles décident, qu'en réalité (sans le dire ouvertement) c'est le pouvoir autoritaire qui est confié a la Commission européenne (voir art. I-25-4, art. I-33-1, art. I-35-1) et la méthode d'exécution de ce pouvoir est type pour un régime totalitaire, comme il se doit toujours quand les informations nécessaires a la gestion des affaires publiques puissent etre saisies hors nation concernée (art. I-25-1).
2. Intervention des lois de la physique. Sans revenir a ce vaste sujet largement présenté dans les études mises a la disposition de la Convention, il faut quand meme s'arreter sur deux questions sur lesquelles sont construites de nombreuses dispositions du projet de la Constitution conformément a l'intuition des siecles passés sur laquelle tout pouvoir autoritaire de l'homme se construit. Alors, de tel usage de la notion de liberté comme elle est formulée dans les articles I-3-2, I-4-1, I-7-1, I-8-2, I-41 ou dans le Préambule a la Partie II du projet de Constitution, signifie la porte grande ouverte aux forces destructrices résumées par la loi d'entropie, sans qu'un autre type de civilisation se mette a cette place comme le promet sans preuve la propagande idéologique. De plus, on démontre formellement que le potentiel civilisateur d'une société parfaitement libérale est égale a zéro et que plus elle est libérale plus faible est sa capacité d'exploiter les ressources disponibles dans le systeme, ce que ignore la philosophie traditionnelle et les auteurs dudit projet.
Deuxiemement, il est formellement faux ce qui est déclaré dans l'article I-3-3 du projet, et développé dans bien d'autres, sur le prétendu rôle de l'économie en tant que force motrice de l'Union, quand la culture et les valeurs jugées par les non chrétiens d'etre trop marquées par le christianisme, sont condamnées a etre éliminées du concept de la Constitution européenne, pour plaire aux ceux qui n'aiment aucune analyse ni preuve objective. Il est a rappeler a cet égard, que jamais et nulle part dans l'histoire, l'économie et le commerce en particulier n'ait créé une grande civilisation, car elles ne peuvent qu'exploiter ce qui auparavant a été créé par la culture. Ce genre d'espoir, qui apres laicisation veut s'appuyer sur l'économie et sur la technologie pour le progres future, signifie confondre la cause avec l'effet de phénomenes, caractéristique pour la logique de ceux qui ne font pas d'analyse de phénomenes. En meme temps, le projet de la Constitution met en place, ou confirme plusieurs mécanismes qui attellent les forces de la loi d'entropie pour implanter en Europe des phénomenes négatifs, nouveaux par leur caractéristique ou par l'importance sociale et civilisatrice. L'exemple en est la tolérance de tout ce qui est hostile aux Européens et a la Chrétienté, et qui met largement hors la loi la défense également de ce qui a fait ses preuves positives dans le développement de notre civilisation pour le bien du monde entier, mais qui aujourd'hui doit céder devant l'incapacité réelle (quoique reconnue verbalement égale) des idéologies simplistes. Pareillement, malgré que l'Europe soit une zone du droit depuis la Rome antique déja, l'implantation des " droits de l'homme " tres spécifiques, qui défendent toujours les hors la loi ou les ennemis et jamais les victimes des délits, est un facteur fort et directe (on le démontre formellement) qui fait augmenter l'entropie tant au niveau individuel que de la communauté.
Les lois de la physique agissent a grande échelle dans la société profitant les flux d'informations. Il ne faut pas etre un expert en théorie mathématique d'information pour comprendre que plus la société doit etre développée, plus un riche ensemble d'informations doit etre utilisé par tout membre de la communauté. A cet égard, l'examen comparatif détaillé de la peinture, de la sculpture et de l'architecture montre que les ouvres créées par la chrétienté sont porteuses d'informations incomparablement plus riches sur tous les aspects de l'existence humaine que leurs homologues créés par n'importe quelle autre religion ou culture dans l'histoire, y compris celle laique. Seule la musique composée au XIX-eme siecle en Europe est sur ce plan un exemple spectaculaire. Nb. tous les grands scientifiques et inventeurs européens ont été, non par hasard, des mélomanes (aujourd'hui les mécanismes cérébraux respectifs en sont connus). Par contre, l'offensive de laicisation au XX-eme siecle basée sur le matérialisme simpliste a été marqué par le déclin de la culture européenne et le génocide jamais vu en Europe et justifié tant par la philosophie de droite que de gauche, mais aussi par la solution démocratique (voir plus que cent milles de victimes de l'épuration procédée par la justice laique en 1944/45). Un autre exemple de la capacité civilisatrice déja insuffisante de la société européenne trop laicisée est l'impossibilité de faire démarrer la stratégie de civilisation scientifique arretée déja en mars 2000 par le sommet a Lisbonne. Cette expérience et ces preuves semblent etre aussi inconnues aux auteurs du projet qui dressent les grandes lignes pour l'avenir de l'Europe. 3°. Valeurs humaines. La notion de valeur, tres ambiguë dans les sciences humaines, est souvent utilisée (art. 3-4 et bien d'autres) dans la politique pour engager les mots ayant une teneur positive a l'ennoblissement de notions, dont le caractere positif n'est pas prouvé. Par contre, dans les sciences exactes le terme de valeur est utilisé dans le sens éthique pour désigner les facteurs qui en dernier recours le moment du choix venu décident de priorités individuelles, donc de l'aspect qualitatif des processus sociaux. Ainsi, parmi les termes dont parle a tort l'idéologie laique (art. 3-4 et autres) aucun ne concerne pas la conduite de l'individu réel, donc ils ne sont que les mots d'ordre politiques dans un verbiage spécifique et non pas un organisateur qualitatif de la société. Alors, le projet de la Constitution avec sa philosophie libérale ne s'engage pas en faveur d'un type particulier de société, laissant la loi d'entropie assister le travail d'une éthique matérialiste sans contraintes non économiques, qui a tort est présentée comme scientifique et neutre. Car en fait, la laicité est un genre de religion athée qui a comme les autres sa doctrine et ses dogmes le plus souvent erronés (par exemple la définition de l'argent), son éthique sans humanisme, ses pretres militants, sa liturgie, ses fetes et se croyants dévotes, tout sans aucune preuve de véracité scientifique.
Etant donné cette fonction décisive du systeme de valeurs humaines dans le façonnage d'un type particulier de la société et de sa civilisation, il n'est pas neutre quel systeme va soutenir la Constitution avec ses principes et ses institutions. L'analyse physico-mathématique des processus civilisateurs publiée il y a plusieurs années a permis de formuler 37 criteres objectifs qui doivent etre vérifiés si un systeme de valeurs et sa philosophie veut garantir la progression civilisatrice de la société. Cet outil a permis d'évaluer objectivement, car a la base de la physique de phénomenes, la capacité civilisatrice de différentes religions et idéologies, ainsi qu'expliquer pourquoi aucun systeme de valeurs humaine connu en dehors du christianisme occidental n'est pas suffisant ni qualitativement, ni quantitativement, pour promouvoir la progression civilisatrice et pour animer la civilisation hautement développée. Cependant, le projet de la Constitution sans se prononcer ouvertement, le fait avec ses nombreuses dispositions qui non seulement promeuvent le tres insuffisant matérialisme républicain, mais met le christianisme en égalité avec toute autre religion, qui nulle part n'a pas fait de preuve civilisatrice (pour ne pas parler de la faible capacité théorique) voire au dessous de laicité encore plus imparfaite, ce qui a ce niveau doit freiner considérablement la foi chrétienne dans son ouvre civilisatrice sur notre continent. Etant donné, que la caractéristique de contraintes anti-entropiques (telle est la fonction physique de valeurs humaines) détermine a la fois la caractéristique de la société, l'importance des exemples déja cités et de l'option non chrétienne retenue par le projet de la Constitution pour les nations européennes est un fait majeur, et de mauvaise augure a une échelle qui dépasse largement notre continent. Et a l'envers, si dans la société contemporaine il y a tant de mal et d'injustice, c'est sans aucun doute la confirmation pratique que les valeurs négatives ont été implantées en Europe avec la laicisation (la rupture sociale ne cesse pas de croître depuis deux siecles). Le projet de la Constitution ne prévoit aussi aucun ciment positif pour consolider la population habitant l'Union (il ne peut etre donné que par les valeurs humaines qui concernent tout individu), sans quoi aucune organisation commune décrétée dans le monde de paroles ne va pas bien fonctionner dans la réalité, ni aucun systeme du droit ne va pas gérer l'ensemble de société (voir aujourd'hui la tolérance de polygamie qui exclut formellement le progres ou de la religion enseignant la haine et le meurtre, qui ne sont pas prohibées par le projet - voir art. II-11-1 - peut-etre car les deux sont anti-chrétiennes). Ce genre de dispositions promet de nouveaux événements conflictuels en Europe inconnus jusqu'a présent.
4. Union en tant qu'un systeme. L'art. I-5 du projet de la Constitution stipule l'établissement en Union d'un pouvoir supérieur par rapport au tout pouvoir démocratique des nations, et investit la Commission en tant qu'un pouvoir autoritaire. D'autres articles (art. I-25-2, I-25-4, I-35-1, I-36-2) attribuent a la Commission les compétences totalitaires dans l'exécution de la volonté des centres obscures qui ne sont plus les nations européennes (dans la réalité leur volonté n'est pas transmissible hors d'exécutifs nationaux) désormais dépossédées de fonction du gestionnaire chez soi en Europe, ni les scientifiques qui seuls peuvent dans la complexité du monde moderne déterminer la vérité sur les besoins d'une réalité en développement. Il est significatif, que la référence aux institutions scientifiques n'intervienne meme pas une fois dans le texte du projet laissant le champ libre a l'intuition volontariste d'idéologie et d'argent, qui sont les sources non démocratiques d'informations.
Quand art. I-3-4 décide " dans des relations avec le reste du monde " de pratiquer " le commerce libre " (la meme chose concerne la circulation des personnes) il faut rappeler, qu'entre deux systemes sociaux caractérisés par les niveaux du développement ou les valeurs différentes, une frontiere est formellement indispensable pour adapter ces deux organismes, sinon la destruction entropique va dégrader chacun des partenaires restant en relation libre (voir effets de la mondialisation tres spécifique et les destructions socio-économiques déja faites dans le III-e monde).
Conclusions.
Cependant, les fonctionnaires qui ont rédigé intuitivement ce compromis sous forme du projet en question répondant a la pression desdites forces, semblent ne pas savoir que doter les institutions internationales d'un pouvoir réel sur les nations hétérogenes non seulement est une solution nécessairement non démocratique, comme le démontre formellement l'analyse physico-mathématique, donc fiable des processus humains et sociaux pour une société multinationale, mais crée un organisme supranational autoritaire, dont le fonctionnement doit etre inévitablement une forme de totalitarisme (comme le confirment déja de nombreuses dispositions de ce projet de Constitution). La seule solution démocratique possible est la création d'une confédération des nations différentes, ou les institutions internationales communes seront chargées de résoudre les problemes réels définis par les parlements nationaux, mais ou les solutions seront proposées non pas par les fonctionnaires, mais par les instituts scientifiques spécialisés des pays qui ont la meilleure expérience en la matiere et non pas par ceux qui s'autoproclament d'etre locomotive sans savoir résoudre les problemes chez soi. Alors :
Il n'y a formellement aucune possibilité de fuir dans la réalité de l'alternative formulée au début : ou bien on décide de créer un organisme démocratique chargé de résoudre les problemes systémiques des Etats européens, ou bien on veut un pouvoir central en Union européen, donc une fédération, alors elle sera non démocratique, donc totalitaire et laissera les problemes des nations européennes sans solution et notre civilisation en déclin. Ce sera aussi la fin de l'ere chrétienne en Europe, qui seule dans l'histoire de l'humanité a su développer la civilisation sachant libérer l'homme de tant de peines et dont ce potentiel unique s'explique aujourd'hui avec la rigueur de l'analyse physico-mathématique, dénonçant a la fois le danger d'un régime matérialiste et faussement libéral. L'histoire du XX-eme siecle nous a montré combien l'intuition intellectuelle et un volontarisme sont trompeurs et dangereux.
A lire aussi " Naissance d'une science nouvelle " (" Birth of a new science ", " Geburt einer neuen Wissenschaft "), grkg (Grundlagenstudien aus Kybernetik und Geisteswissenschaft), Band 41, Heft 1, p. 22-29, Paderborn-Berlin, RFA.
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